Artaix : photos Village


Le village d’ARTAIX, bien groupé autour de son église, surplombe le canal de Roanne à Digoin et la plaine ligérienne où le fleuve décrit à sa guise ses méandres au gré des différentes crues. En fond de décors , les collines brionnaises et au premier plan les les alignements des nombreux jardins potagers du bourg au milieu du xxème siècle.

Construit entre 1832 et 1838, le canal de Roanne à Digoin contourne le village.

Un mode de transport écologique. Au premier plan à gauche la maison n’existe plus et à droite la cabane qui  abritait encore le bouilleur de crues dans les années 1960 a été démolie.

Au début du 20ème siècle, le chemin départemental de l’entrée nord du village qui passe sous le canal de Roanne à Digoin n’était pas goudronné.

Ce cliché est antérieur à 1904 car la bascule n’existe pas encore . L’accès nord du  village qui passe  sous le canal étant limité en hauteur, ce pont a été totalement reconstruit pour permettre aux véhicules ayant un volume important et transportant de lourdes charges d’y accéder.

Cliché du début du 20ème siècle, avant 1922. Le monument aux morts n’est pas encore présent.

Le haut du bourg un jour de marché en 1916.

A droite, la maison où vécut José PELLETIER, coureur cycliste devant laquelle est installé aujourd’hui un panneau en son honneur. On voit la deventure du commerce d’épicerie que tenait sa mère et, dans la cour, on distingue du matériel agricole de l’époque, son père était forgeron.

 

A gauche, le café des demoiselles BARNAUD; la proximité du canal permettant d’amarrer leurs péniches tout près, cet estaminet était assidûment fréquenté par les mariniers.

Avant l’arrivée de l’électricité.

La fanfare de l'école primaire supérieure de Marcigny, le 13 mars 1919

Pose pour la photo devant le commerce d’épicerie au début du xxème siècle.

De nos jours jours, ce beau bâtiment abrite toujours la mairie avec salle du conseil et une petite salle de réunion avec coin bar. L’ancienne école est utilisée pour les mariages.

Confirmation des filles

Confirmation des garçons

C’est à cet endroit où coule la rivière Arçon en passant à 20mètres  sous le canal, que la berge du  coté village éclata le 3 Février 1933. Cette mémorable catastrophe fit un mort et paralysa le trafic commercial de la région pendant 4 mois. Le mur de pierres a disparu sur 120 mètres de longueur et

un véritable pont canal a été reconstruit.

Vue du village du haut des « quatre vents »

Retour de chasse devant le café Chauvet avant l’arrivée de la myxomatose. (maladie du lapin)

Marie Chauvet devant son café dans les années 1950

Dans les année 1950, le gibier était abondant sur la commune.

Ce cliché où le boulanger Lucien JACQUETIN semble nous accueillir fièrement dans sa tenue de travail, est postérieur à 1936 car l’éclairage public est en place. Mr CHAMPAGNON exerçait son activité de forgeron à l’endroit où  l’on voit l’attelage à l’arrêt et le chargeur à foin.  

La circulation automobile est encore absente dans la rue principale où les traces des roues en fer des véhicules de l’époque nous confirment que le revêtement n’était toujours pas stabilisé.

Pose des jardiniers au bord du canal en dessous de l’église et du presbytère. Le fait d’apposer intentionnellement le timbre à l’envers sur une lettre ou une carte postale démontrait un certain manque de respect pour la république.

L’imposante église surplombe le canal de Roanne à Digoin

Ici, on aperçoit l’enseigne de l’une des trois auberges du centre du village, ce qui confirme   qu’autrefois Artaix était un lieu de passage important.

L’enseigne que l’on distingue encore sur ce cliché (à droite) nous rappelle qu’avant de devenir un café restaurant puis une habitation, la maison située à l’angle de la rue de la MAIRIE et Gabriel RABOT abritait la boulangerie CAPTIER. Le four à pain chauffé au bois est toujours fonctionnel au fond de la cour.