Artaix : le Bac sur la loire
Artaix : L'origine du bac n'étant pas connue, on peut supposer que l'on traversait la Loire ici depuis que l'homme a su naviguer. Aucun pont n'existait aux alentours avant la construction de celui de Chambilly en 1838.
On utilisait des barques de différentes dimensions. Sur le Grand Bac appelé “charrière” on pouvait transporter deux voitures à cheval, du bétail et même des poules.
Une trentaine de personnes prenait place sur le “petit bac” pour effectuer la traversée.
Il s'agissait ici d'un bac à traille car il était relié à un câble aérien fixé à une potence en bois de chêne sur chaque rive. La tension nécessaire pour adapter la hauteur du câble au niveau de l'eau était assuré à l'aide du cabestan, sorte de tour en bois manœuvré à la force des bras.
Le passeur effectuait la traversée en guidant la barque à l'aide de la “bourde”, grande perche en bois munie d un embout de fer.
Pour accoster, on utilisait un ponton mobile sur deux roues de char. Une taxe était perçue à chaque passage (20cts de franc en 1958).
La crue de 1959 sonna définitivement le glas du Bac en l'emportant jusqu'à Digoin où il fut retrouvé fracassé. Les derniers passeurs furent Marius et Germaine JOLIVET,