Artaix : Gué Sadin
Le passage de l'Arçon au Gué Sadin
était contrôlé par les Romains qui avaient fabriqué un Pont en Bois pour franchir la Loire et aller vers Marcigny
Or, de Roulière sort une grande voie qui, par les Sagets, antique paroisse disparue, pleine de ruines gallo-romaines, atteint le port d'Artaix, sur la Loire; à ce niveau, elle était défendue par un camp au gué de l'Arson que nous savons être l'Arugle, ouvrage carré nommé la Goutte-Pejat, et croisée par une voie de Roanne à la ville des bois de Tallene (1), ancienne foire gauloise, ou à Cée, importante bourgade romaine et à Estrées.
L'existence d'un pont romain entre Artaix et la croix de la Maladière de Marcigny, au point d'arrivée de celle route, est hors conteste, à cause des ruines; c'est le pont désigné à la fin du XIV siècle, sous le nom de Pont-de-Dame-Alix, à Marcigny,
Passage de la rivière l'Arçon au Gué Sadin
Pendant très longtemps, ce passage au Gué Sadin a été beaucoup fréquenté. il permettait de rejoindre la Loire au Port d’Artaix, on pouvait y embarquer les produits locaux ou traverser en prenant le Bac pour rejoindre Marcigny
Au milieu du 19eme siècle, la construction du canal de Roanne à Digoin mit fin à la navigation sur la Loire. La construction en 1835 du pont sur la Loire à Chambilly a facilité la traversée de la Loire. La crue de la Loire en 1959 sonna définitivement le glas du Bac en l'emportant jusqu'à Digoin où il fut retrouvé fracassé,
LA FETE du MUGUET au Gué Sadin
Fondé en 1946, le Comité des Fêtes organisait ici, chaque année, le premier dimanche de Mai, la Fête du Muguet. Cette manifestation, mise en place dans le but de retenir une jeunesse qui, déjà à cette époque, avait tendance à s’exiler vers la ville.
Les pionniers de cette longue histoire du Comité des Fêtes d’Artaix , qui dure depuis 75 ans , ont du faire preuve de beaucoup de courage et de dévouement pour réussir à attirer un nombreux public dans ce lieu sans aucune commodité. Cette fête perdura jusqu’en 1973.
Au sortir de la deuxième guerre mondiale, les plaisirs simples étaient très appréciés. Différentes animations y étaient présentes : Bal, tir à la carabine, jeu de quilles etc.
Des tables étaient installées sous les arbres et on pouvait se restaurer tout au long de de la journée.
Dans l’allégresse générale, les couples dansaient au son de l’accordéon et du saxophone au rythme de la batterie, sur un parquet couvert, parfois entouré par les eaux de la rivière en crue
Les jeunes partaient d’ici à la découverte des petits coins secrets et discrets des sous-bois afin d’y cueillir les plus beaux brins de muguet pour les offrir à une personne bien aimée.
Plusieurs grands chênes entourant la petite place ont étés abattus, emportant avec eux le souvenir des ébats amoureux des jeunes des générations qui nous ont précédées.
Pour ceux qui aiment la tranquillité, vous pouvez toujours profiter du calme et de la fraîcheur des ombrages de cet endroit bucolique, autour duquel, il est encore possible de nos jours, d’y cueillir l’éternel brin d’amour.
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