Artaix : la candidate la plus plausible
Selon la source, la Table de Peutinger ne laisse que peu de choix : la localisation la plus probable pour Ariolica est Artaix, au confluent de l'Arçon.
Cette hypothèse est d'autant plus plausible qu'Artaix se situe sur l'ancienne voie ligérienne, qui reliait Roanne à Digoin en longeant la Loire.
Les voies romaines au départ d'Ariolica
Plusieurs voies romaines importantes partaient d'Ariolica :
* La voie ligérienne : elle reliait Roanne à Digoin, où elle traversait la Loire au niveau de La Motte, une ville frontière éduenne nommée Pocrinium.
* La voie vers le Mont-Saint-Vincent : cette ancienne route gauloise traversait la Loire à Artaix, puis suivait la vallée de l'Arconce pour rejoindre le Mont-Saint-Vincent en passant par Charolles.
* La voie vers Vichy : cette voie transversale, mise en évidence dès 1844 à l'Hospital-de-Chenay, reliait Ariolica à Aquae Calidae (Vichy). Une section de cette voie, entre Vorocium et Urbise, a été réutilisée au Moyen Âge pour relier Vichy à Mâcon.
Vorocium : l'énigme persiste
L'identification de Vorocium, ville étape entre Ariolica et Aquae Calidae, reste incertaine. Bien que le nom moderne de Varennes ait été proposé, il est important de noter que plusieurs localités portaient ce nom. Les distances indiquées sur la Table de Peutinger excluent Varennes-sur-Allier, trop éloignée et trop au nord. Vorocium serait plutôt l'ancien Varennes-sur-Besbre, aujourd'hui connu sous le nom de Lapalisse, en raison de son château.